Abdelaziz Bouteflika a été inhumé dans une quasi discrétion, dimanche 19 septembre, au carré des martyrs du cimetière d’El Alia, non loin d'Alger. Celui qui a occupé le fauteuil présidentiel pendant 20 ans repose désormais aux côtés de ses prédécesseurs et des grandes figures de la guerre d’indépendance. La cérémonie s'est déroulée en présence du président algérien Abdelmadjid Tebboune, des membres du gouvernement et de diplomates étrangers.
L’ancien président algérien, qui avait été contraint de démissionner en avril 2019 après avoir renoncé à un cinquième mandat sous la pression du Hirak, est mort deux jours plus tôt à l'âge de 84 ans dans sa résidence médicalisée de Zéralda, à l’ouest d’Alger, où il vivait reclus depuis deux ans et demi.
La présidence algérienne, embarrassée de la conduite à tenir après la mort de l'ancien chef de l'Etat, a fini par ordonner samedi la mise en berne du drapeau national « pendant trois jours » afin d'honorer « l’ancien président, le moudjahid Abdelaziz Bouteflika ». Par crainte de manifestations hostiles, les hommages ont été limités du côté du gouvernement.
Dans la presse et la télévision algériennes, il en va de même. Pour El Watan, c'est « une fin sans gloire » pour Abdelaziz Bouteflika « qui aura laissé une image abîmée dans l’esprit des Algériens, lui qui sera finalement sorti "par la petite porte" ».
Emmanuel Macron a adressé, pour sa part, ses « condoléances au peuple algérien », présentant le défunt comme une « figure majeure » de l’Algérie et « un partenaire exigeant pour la France ». Le président français a réitéré, dans un communiqué de l’Elysée, son engagement « à développer des relations étroites d'estime et d'amitié entre le peuple français et le peuple algérien ».
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Dans la presse et la télévision algériennes, il en va de même. Pour El Watan, c'est « une fin sans gloire » pour Abdelaziz Bouteflika « qui aura laissé une image abîmée dans l’esprit des Algériens, lui qui sera finalement sorti "par la petite porte" ».
Emmanuel Macron a adressé, pour sa part, ses « condoléances au peuple algérien », présentant le défunt comme une « figure majeure » de l’Algérie et « un partenaire exigeant pour la France ». Le président français a réitéré, dans un communiqué de l’Elysée, son engagement « à développer des relations étroites d'estime et d'amitié entre le peuple français et le peuple algérien ».
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