Sur le vif
L’Union des musulmans des Alpes-Maritimes (UMAM) a refusé la proposition formulée par le maire de Nice, Christian Estrosi, de mettre à disposition une grande salle à l'occasion de l’Aïd al-Fitr. « Tout comme l’année passée, je veux leur donner la possibilité de célébrer l’office de l’Aïd El-Fitr, dans la plus grande dignité », a fait savoir, lundi 8 avril, le maire, en souhaitant aux musulmans une bonne fin de Ramadan. En 2023, le Palais Nikaïa de Nice leur avait été mis à disposition pour célébrer l’Aïd al-Fitr, pour la somme de 23 000 €.
« Je ne souhaite pas, comme dans des temps passés, que nous revenions à des concurrences de lieux de culte dans les différents quartiers, avec des prières de rue et qui ne permettent pas d’organiser les choses dans de bonnes conditions », a ajouté le maire. Mais ce dernier a reçu une fin de non-recevoir de l’UMAM, encore très remontée par la décision de fermeture du collège Avicenne, soutenue activement par Christian Estrosi.
« Les musulmans méritent plus de dignité et d’estime. Une pause s’impose dans les relations pour repartir sur de bonnes bases », a affirmé à Nice Matin son président, Otmane Aïssaoui, qui a fustigé le soutien du maire à Israël face à Gaza. « L'état d'esprit de cette fin de Ramadan est à la tristesse face à la tragédie en Palestine », a-t-il affirmé, regrettant que Christian Estrosi « n'ait pas eu un mot pour les morts à Gaza ».
De ce fait, il invite ses fidèles à aller dans les mosquées membres de l’UMAM plutôt que dans la salle qui pourrait être mise à disposition par la mairie : « Les prières se feront dans les lieux habituels avec plusieurs services assurés à 7h30 et 8h30 et d'autres services seront proposés dans la matinée s'il y a une forte affluence. »
Lire aussi :
Nice : le prêt gratuit d'une salle municipale à une association musulmane validé par le Conseil d'Etat
« Je ne souhaite pas, comme dans des temps passés, que nous revenions à des concurrences de lieux de culte dans les différents quartiers, avec des prières de rue et qui ne permettent pas d’organiser les choses dans de bonnes conditions », a ajouté le maire. Mais ce dernier a reçu une fin de non-recevoir de l’UMAM, encore très remontée par la décision de fermeture du collège Avicenne, soutenue activement par Christian Estrosi.
« Les musulmans méritent plus de dignité et d’estime. Une pause s’impose dans les relations pour repartir sur de bonnes bases », a affirmé à Nice Matin son président, Otmane Aïssaoui, qui a fustigé le soutien du maire à Israël face à Gaza. « L'état d'esprit de cette fin de Ramadan est à la tristesse face à la tragédie en Palestine », a-t-il affirmé, regrettant que Christian Estrosi « n'ait pas eu un mot pour les morts à Gaza ».
De ce fait, il invite ses fidèles à aller dans les mosquées membres de l’UMAM plutôt que dans la salle qui pourrait être mise à disposition par la mairie : « Les prières se feront dans les lieux habituels avec plusieurs services assurés à 7h30 et 8h30 et d'autres services seront proposés dans la matinée s'il y a une forte affluence. »
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