Entre pédophilie et zoophilie, les militaires français en Centrafrique sont sujets à de graves accusations. Le parquet de Paris a ouvert, vendredi 1er avril, une nouvelle enquête préliminaire après de nouveaux soupçons d’abus sexuels par des militaires français basés en Centrafrique. Une décision qui fait suite à une note du ministère de la Défense sur une dénonciation des Nations unies concernant des exploitations et abus sexuels entre 2013 et 2015 à Dékoa, dans l’est du pays.
Selon l'ONU, des rapports font état de soldats français de l’opération Sangaris qui auraient forcé en 2014 des jeunes filles à avoir des rapports sexuels avec des animaux en échange d’une somme d’argent. Ces militaires ne font pas partie des Casques bleus de l’ONU mais ils avaient été chargés par le Conseil de sécurité d’aider au rétablissement de la paix.
108 victimes présumées d’abus sexuels dont la « grande majorité » sont des mineures ont été interrogées par des responsables des Nations Unies. Certaines auraient été aussi victimes de soldats des contingents burundais et gabonais de la mission de l’ONU (Minusca), présents dans la région à cette même période.
Une information judiciaire confiée à un juge d’instruction et une enquête préliminaire du parquet de Paris sont déjà en cours sur des précédentes affaires similaires. Cinq soldats de Sangaris ont été entendus sans être mis en examen.
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