Après la reconnaissance « au nom de la France » de l’assassinat du militant nationaliste Ali Boumendjel, Emmanuel Macron a décidé de faciliter l’accès aux archives classées secret-défense, parmi lesquels ceux de la guerre d’Algérie, a annoncé l’Elysée mardi 9 mars.
Le chef de l’Etat, « décidé à favoriser le respect de la vérité historique », a pris la décision de « permettre aux services d’archives de procéder dès demain aux déclassifications des documents couverts par le secret de la Défense nationale selon le procédé dit "de démarquage au carton" jusqu’aux dossiers de l’année 1970 incluse », fait-on savoir. « Cette décision sera de nature à écourter sensiblement les délais d’attente liés à la procédure de déclassification, s’agissant notamment des documents relatifs à la guerre d’Algérie. »
Emmanuel Macron affirme ainsi avoir « entendu les demandes de la communauté universitaire pour que soit facilité l’accès aux archives classifiées de plus de 50 ans ». « Il revient à l’Etat d’articuler de manière équilibrée la liberté d’accès aux archives et la juste protection des intérêts supérieurs de la Nation par le secret de la Défense nationale », a fait savoir la présidence.
« En complément de cette mesure pratique, le gouvernement a engagé, sur la demande du Président de la République, un travail législatif d'ajustement du point de cohérence entre le code du patrimoine et le code pénal pour faciliter l'action des chercheurs » afin de « renforcer la communicabilité des pièces, sans compromettre la sécurité et la défense nationales », poursuit l’Elysée. « L’objectif est que ce travail, entrepris par et avec les experts de tous les ministères concernés, aboutisse avant l’été 2021. »
Emmanuel Macron suit en cela les recommandations de l’historien Benjamin Stora. Dans son rapport sur les questions mémorielles portant sur la colonisation et la guerre d’Algérie remis en janvier à la présidence de la République, l’historien défendait « la nécessaire ouverture, des deux côtés de la Méditerranée, des archives de la guerre d’Algérie » et proposait la constitution d’un patrimoine commun en « étendant le procédé de déclassification "au carton" à toute la période de la guerre ».
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Le chef de l’Etat, « décidé à favoriser le respect de la vérité historique », a pris la décision de « permettre aux services d’archives de procéder dès demain aux déclassifications des documents couverts par le secret de la Défense nationale selon le procédé dit "de démarquage au carton" jusqu’aux dossiers de l’année 1970 incluse », fait-on savoir. « Cette décision sera de nature à écourter sensiblement les délais d’attente liés à la procédure de déclassification, s’agissant notamment des documents relatifs à la guerre d’Algérie. »
Emmanuel Macron affirme ainsi avoir « entendu les demandes de la communauté universitaire pour que soit facilité l’accès aux archives classifiées de plus de 50 ans ». « Il revient à l’Etat d’articuler de manière équilibrée la liberté d’accès aux archives et la juste protection des intérêts supérieurs de la Nation par le secret de la Défense nationale », a fait savoir la présidence.
« En complément de cette mesure pratique, le gouvernement a engagé, sur la demande du Président de la République, un travail législatif d'ajustement du point de cohérence entre le code du patrimoine et le code pénal pour faciliter l'action des chercheurs » afin de « renforcer la communicabilité des pièces, sans compromettre la sécurité et la défense nationales », poursuit l’Elysée. « L’objectif est que ce travail, entrepris par et avec les experts de tous les ministères concernés, aboutisse avant l’été 2021. »
Emmanuel Macron suit en cela les recommandations de l’historien Benjamin Stora. Dans son rapport sur les questions mémorielles portant sur la colonisation et la guerre d’Algérie remis en janvier à la présidence de la République, l’historien défendait « la nécessaire ouverture, des deux côtés de la Méditerranée, des archives de la guerre d’Algérie » et proposait la constitution d’un patrimoine commun en « étendant le procédé de déclassification "au carton" à toute la période de la guerre ».
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