Le Premier ministre indien Narendra Modi a inauguré, lundi 22 janvier, à Ayodhya un temple dédié au Dieu Rama et construit sur l’ancien emplacement d’une mosquée qui avait été démolie par des fanatiques hindous en 1992.
La destruction de la mosquée Babri, édifiée au XVIe siècle sous l’empire moghol qui régna sur l’Inde de 1526 à 1858, avait alors déclenché des émeutes qui ont fait près de 2 000 morts, pour la plupart musulmans.
« Le 22 janvier 2024 n’est pas seulement une date du calendrier, mais annonce l’avènement d’une nouvelle ère », a déclaré, en présence de milliers de personnes, le chef du gouvernement et leader du parti ultranationaliste Bharatiya Janata Party (BJP). Cette inauguration en grande pompe vient confirmer la volonté de Narendra Modi d'asseoir une politique suprématiste hindoue en Inde, au grand dam de minorités religieuses inquiètes de la recrudescence des discriminations à leur encontre.
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