Le culte musulman serait interdit en Angola, une première au monde. Les autorités ont ainsi décidé de fermer les mosquées du pays, accusées de faire le lit de « l’islamisme », apprend-t-on par la presse angolaise.*
« En ce qui concerne l’islam, dont le processus de légalisation n’a pas été approuvé par le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, leurs mosquées seront fermées jusqu’à nouvel ordre », a fait savoir la ministre de la Culture d’Angola dès le 19 novembre, dans son effort d’éradiquer « les sectes » du pays alors même que la liberté de culte est partie intégrante de la Constitution.
En octobre déjà, une mosquée près de Luanda, la capitale, avait été détruite. Le gouverneur de Luanda, Bento Sebastião Bento, avait alors déclaré que les musulmans « radicaux » ne sont pas les bienvenus en Angola et que le gouvernement ne légalisera aucun lieu de culte pour les musulmans.
L’Angola, qui compte quelque 20 millions de personnes, compte une petite minorité musulmane issue principalement des pays d’Afrique de l’Ouest. Le christianisme est la religion majoritaire des Angolais.
* Mise à jour lundi 25 novembre au soir : Selon le site américain International Business Times qui avait aussi relayé l'information, une ambassade d'Angola basée à Washington, aux Etats-Unis, a démenti l'information. La photo communément utilisée dans de récents articles pour illustrer la destruction d'une mosquée angolaise n'est pas authentique et n'avait à l'origine pas été publiée sur Saphirnews, tout comme les propos du président José Eduardo dos Santos taclant l'islam, non vérifiables en l'état.
Toutefois, les propos de la ministre de la Culture, largement citée par la presse africaine, et du gouverneur de Luanda restent mentionnés tels quels car des fermetures de mosquées ont bien été recensées. Un porte-parole de la communauté musulmane locale, David Alberto Já, interviewé par le site angolais lusophone O Pais que Saphirnews a repéré, a dénoncé la fermeture manu militari de quelque 60 lieux de culte dans le pays ces derniers temps par les autorités sans avertir au préalable leurs imams et responsables. Il considère cette décision comme « politique » visant à interdire la pratique de l'islam, qu'il refuse de voir considérée comme une « secte ». A suivre.
*Nouvelle mise à jour mercredi 27 Novembre : L’Angola dément avoir interdit l’islam, un leader musulman dénonce
Lire aussi :
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En Afrique de l’Est, l’islam se comprend en swahili
L’Afrique, plus monothéiste que jamais
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En octobre déjà, une mosquée près de Luanda, la capitale, avait été détruite. Le gouverneur de Luanda, Bento Sebastião Bento, avait alors déclaré que les musulmans « radicaux » ne sont pas les bienvenus en Angola et que le gouvernement ne légalisera aucun lieu de culte pour les musulmans.
L’Angola, qui compte quelque 20 millions de personnes, compte une petite minorité musulmane issue principalement des pays d’Afrique de l’Ouest. Le christianisme est la religion majoritaire des Angolais.
* Mise à jour lundi 25 novembre au soir : Selon le site américain International Business Times qui avait aussi relayé l'information, une ambassade d'Angola basée à Washington, aux Etats-Unis, a démenti l'information. La photo communément utilisée dans de récents articles pour illustrer la destruction d'une mosquée angolaise n'est pas authentique et n'avait à l'origine pas été publiée sur Saphirnews, tout comme les propos du président José Eduardo dos Santos taclant l'islam, non vérifiables en l'état.
Toutefois, les propos de la ministre de la Culture, largement citée par la presse africaine, et du gouverneur de Luanda restent mentionnés tels quels car des fermetures de mosquées ont bien été recensées. Un porte-parole de la communauté musulmane locale, David Alberto Já, interviewé par le site angolais lusophone O Pais que Saphirnews a repéré, a dénoncé la fermeture manu militari de quelque 60 lieux de culte dans le pays ces derniers temps par les autorités sans avertir au préalable leurs imams et responsables. Il considère cette décision comme « politique » visant à interdire la pratique de l'islam, qu'il refuse de voir considérée comme une « secte ». A suivre.
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