Il fait froid, il fait gris, c’est l’hiver. En plus de la crise sanitaire du Covid-19 qui semble s’éterniser, le moral n’est pas au beau fixe.
Ce n’est un secret pour personne : beaucoup n’apprécient pas la saison de l’hiver. Les journées sont de plus en plus courtes, la lumière du soleil diminue, les sorties se font rares et le froid qui s’installe affecte notre humeur.
Pourtant, pour le croyant, l’hiver doit être une période exceptionnelle ! Pourquoi ? Parce qu’il est « le rabi’ du croyant » comme nous l’enseigne le Prophète, paix et salut sur lui, selon un hadith rapporté par Al Bayhaqi : « Le croyant profite de ses courtes journées pour jeûner et de ses longues nuits pour prier. » (1)
Ce n’est un secret pour personne : beaucoup n’apprécient pas la saison de l’hiver. Les journées sont de plus en plus courtes, la lumière du soleil diminue, les sorties se font rares et le froid qui s’installe affecte notre humeur.
Pourtant, pour le croyant, l’hiver doit être une période exceptionnelle ! Pourquoi ? Parce qu’il est « le rabi’ du croyant » comme nous l’enseigne le Prophète, paix et salut sur lui, selon un hadith rapporté par Al Bayhaqi : « Le croyant profite de ses courtes journées pour jeûner et de ses longues nuits pour prier. » (1)
Mais qu’est-ce que le « rabi’ » ?
On retrouve ce même terme dans un autre hadith rapporté par l’Imam Ahmad dans son Mûsnad, d’après Abdullâh Ibn Mass’oud, où le Prophète, paix et salut sur lui, demande à Dieu dans une invocation : « Fais que le Coran soit le rabi’ de mon cœur. »
Communément, on traduit rabi’ par « printemps », mais ce n’est pas tout à fait cela même s’il y a un lien très subtil. En effet, dans la langue arabe, le terme rabi’ porte un faisceau de significations.
– Rabi’ prend le sens du « printemps ». Le printemps est synonyme de renaissance, de retour, de renouveau de la nature. C’est la saison la plus agréable, la plus propice durant laquelle les arbres bourgeonnent, les fleurs colorent la nature, les fruits et légumes sont présents en abondance… Le Coran est aussi agréable à nos cœurs que l’est le printemps pour nous. Lorsque la lumière du Coran pénètre dans nos cœurs, nos êtres s’embellissent et donnent le meilleur d’eux-mêmes en miséricorde, amour, générosité, don de soi, humilité…
De même l’hiver est le printemps du croyant, ses journées courtes et ses nuits longues font éclore chez le fidèle de bonnes œuvres comme le jeûne, la récitation du Coran pendant les prières de nuit, qui sont davantage délaissées durant les autres périodes de l’année où elles sont plus difficiles à pratiquer.
– Rabi’ est aussi apparenté à la pluie douce, continue et bénéfique pour la terre, qui fait pousser la végétation, à l’inverse des torrents de pluie qui ravagent tout ce qui se trouve sur leur passage. Au contact de la pluie, la terre respire à nouveau et s’embellit avec ses jardins !
Il en est de même du cœur au contact du Coran. Le Coran est comme cette pluie douce qui fait pousser les bonnes intentions, les bonnes volontés, la prédisposition aux bonnes œuvres... L’hiver est une saison propice pour redécouvrir, vivre pleinement la spiritualité. Elle encourage le fidèle à pratiquer le jeûne, qui est moins astreignant et plus aisé grâce à la douceur des températures et aux journées qui sont plus courtes. Elle lui permet aussi de se consacrer aux prières de la nuit, tout en donnant à son âme son droit en terme de repos.
– Rabi’ est aussi associé à un petit ruisseau, une rivière qui participe à la survie de l’écosystème, en irriguant et en abreuvant le voisinage.
Communément, on traduit rabi’ par « printemps », mais ce n’est pas tout à fait cela même s’il y a un lien très subtil. En effet, dans la langue arabe, le terme rabi’ porte un faisceau de significations.
– Rabi’ prend le sens du « printemps ». Le printemps est synonyme de renaissance, de retour, de renouveau de la nature. C’est la saison la plus agréable, la plus propice durant laquelle les arbres bourgeonnent, les fleurs colorent la nature, les fruits et légumes sont présents en abondance… Le Coran est aussi agréable à nos cœurs que l’est le printemps pour nous. Lorsque la lumière du Coran pénètre dans nos cœurs, nos êtres s’embellissent et donnent le meilleur d’eux-mêmes en miséricorde, amour, générosité, don de soi, humilité…
De même l’hiver est le printemps du croyant, ses journées courtes et ses nuits longues font éclore chez le fidèle de bonnes œuvres comme le jeûne, la récitation du Coran pendant les prières de nuit, qui sont davantage délaissées durant les autres périodes de l’année où elles sont plus difficiles à pratiquer.
– Rabi’ est aussi apparenté à la pluie douce, continue et bénéfique pour la terre, qui fait pousser la végétation, à l’inverse des torrents de pluie qui ravagent tout ce qui se trouve sur leur passage. Au contact de la pluie, la terre respire à nouveau et s’embellit avec ses jardins !
Il en est de même du cœur au contact du Coran. Le Coran est comme cette pluie douce qui fait pousser les bonnes intentions, les bonnes volontés, la prédisposition aux bonnes œuvres... L’hiver est une saison propice pour redécouvrir, vivre pleinement la spiritualité. Elle encourage le fidèle à pratiquer le jeûne, qui est moins astreignant et plus aisé grâce à la douceur des températures et aux journées qui sont plus courtes. Elle lui permet aussi de se consacrer aux prières de la nuit, tout en donnant à son âme son droit en terme de repos.
– Rabi’ est aussi associé à un petit ruisseau, une rivière qui participe à la survie de l’écosystème, en irriguant et en abreuvant le voisinage.
Une occasion à ne pas rater !
A l’arrivée de l’hiver, nos pieux prédécesseurs étaient joyeux d’accueillir cette nouvelle saison, car elle était pour eux une aubaine exceptionnelle. Il a été rapporté qu’Ibn Mas’ud, que Dieu soit satisfait de lui, disait, lorsque l’hiver arrivait : « L’hiver vous est venu, c’est une saison bénie, ses nuits sont longues et on y prie, tandis que ses journées sont courtes et on y jeûne. »
Et dans ce sens, Al Hassan Al Basri, que Dieu lui fasse miséricorde, disait : « Quelle bonne période que l’hiver pour le croyant, ses nuits sont longues et il y prie, tandis que ses journées sont courtes et il y jeûne. »
Et il a été rapporté également que ‘Ubayd Ibn ‘Umayr, que Dieu soit satisfait de lui, disait : « Ô adeptes du Coran, vos nuits se sont allongées pour que vous puissiez l’y réciter, récitez-le donc; et vos journées se sont raccourcies pour que vous les jeûniez, jeûnez donc. »
C’est ainsi que nos pieux prédécesseurs recevaient l’hiver. Leurs demeures n’étaient pas aussi confortables, aussi chauffées que les nôtres aujourd’hui. Pourtant, ils étaient heureux d’accueillir cette saison froide. Ils avaient conscience de son importance : l’hiver était l’opportunité pour tout croyant de festoyer sur la place des bonnes œuvres, de s’évader dans de multiples adorations, et d’apaiser son cœur par des œuvres qui lui sont rendues accessibles telles que le jeûne et les prières nocturnes, difficiles à réaliser durant les autres périodes de l’année. On y voit ainsi une bénédiction, un bienfait divin.
« L’hiver est le rabi’ du croyant. Le croyant profite de ses courtes journées pour jeûner et de ses longues nuits pour prier. »
Ce hadith est une exhortation, un encouragement pour accomplir les bonnes œuvres rendues accessibles et faciles en cette période de l’année. Des bonnes œuvres qui ne sont plus l’apanage des habitués du jeûne et des prières de la nuit, mais accessibles à tous et à toutes.
Il convient ainsi que chaque fidèle profite de cette occasion bénie, et qu’il réserve certains moments, parmi ces nuits hivernales, pour se retrouver avec son Seigneur au dernier tiers de la nuit, en espérant qu’ainsi, une difficulté soit allégée, un péché pardonné, une épreuve levée, une invocation exaucée, ou un degré élevé.
« Dieu descend chaque nuit au ciel le plus proche, vers le dernier tiers de la nuit et dit: Qui M’invoque, pour que Je l’exauce ? Qui Me demande, pour que Je lui donne ? Qui implore Mon pardon, pour que Je lui pardonne ? » (Boukhari et Mouslim)
Que le fidèle réserve aussi durant cette saison hivernale les jours du lundi, du jeudi, des jours blancs pour pratiquer le jeûne. Selon Abû Hurayra, que Dieu l’agrée, le Prophète, paix et salut sur lui, a dit : « Les actions sont présentées (devant Dieu) le lundi et le jeudi et j’aime que mes actions soient présentées alors que je jeûne. » Les mérites du jeûne sont nombreux : il est une purification, une élévation spirituelle, une protection contre le feu de l’Enfer, une intercession dans la vie dernière…
L’hiver est ainsi en quelque sorte les journées portes ouvertes de la piété. On y trouve aussi des soldes spirituelles pour réaliser de bonnes affaires. Une occasion exceptionnelle pour initier nos cœurs à la pratique du jeûne, aux veillées nocturnes, aux invocations... et d’apprécier, de pérenniser ces bonnes œuvres tout au long de l’année. Que Dieu nous compte parmi Ses privilégiés.
*****
Première parution de la contribution sur le site de Participation & Spiritualité musulmanes (PSM).
Lire aussi :
Alhamdulillah, louange à Dieu : comment cette accroche du Coran donne matière à réfléchir
Comment passer l’hiver sereinement
Et dans ce sens, Al Hassan Al Basri, que Dieu lui fasse miséricorde, disait : « Quelle bonne période que l’hiver pour le croyant, ses nuits sont longues et il y prie, tandis que ses journées sont courtes et il y jeûne. »
Et il a été rapporté également que ‘Ubayd Ibn ‘Umayr, que Dieu soit satisfait de lui, disait : « Ô adeptes du Coran, vos nuits se sont allongées pour que vous puissiez l’y réciter, récitez-le donc; et vos journées se sont raccourcies pour que vous les jeûniez, jeûnez donc. »
C’est ainsi que nos pieux prédécesseurs recevaient l’hiver. Leurs demeures n’étaient pas aussi confortables, aussi chauffées que les nôtres aujourd’hui. Pourtant, ils étaient heureux d’accueillir cette saison froide. Ils avaient conscience de son importance : l’hiver était l’opportunité pour tout croyant de festoyer sur la place des bonnes œuvres, de s’évader dans de multiples adorations, et d’apaiser son cœur par des œuvres qui lui sont rendues accessibles telles que le jeûne et les prières nocturnes, difficiles à réaliser durant les autres périodes de l’année. On y voit ainsi une bénédiction, un bienfait divin.
« L’hiver est le rabi’ du croyant. Le croyant profite de ses courtes journées pour jeûner et de ses longues nuits pour prier. »
Ce hadith est une exhortation, un encouragement pour accomplir les bonnes œuvres rendues accessibles et faciles en cette période de l’année. Des bonnes œuvres qui ne sont plus l’apanage des habitués du jeûne et des prières de la nuit, mais accessibles à tous et à toutes.
Il convient ainsi que chaque fidèle profite de cette occasion bénie, et qu’il réserve certains moments, parmi ces nuits hivernales, pour se retrouver avec son Seigneur au dernier tiers de la nuit, en espérant qu’ainsi, une difficulté soit allégée, un péché pardonné, une épreuve levée, une invocation exaucée, ou un degré élevé.
« Dieu descend chaque nuit au ciel le plus proche, vers le dernier tiers de la nuit et dit: Qui M’invoque, pour que Je l’exauce ? Qui Me demande, pour que Je lui donne ? Qui implore Mon pardon, pour que Je lui pardonne ? » (Boukhari et Mouslim)
Que le fidèle réserve aussi durant cette saison hivernale les jours du lundi, du jeudi, des jours blancs pour pratiquer le jeûne. Selon Abû Hurayra, que Dieu l’agrée, le Prophète, paix et salut sur lui, a dit : « Les actions sont présentées (devant Dieu) le lundi et le jeudi et j’aime que mes actions soient présentées alors que je jeûne. » Les mérites du jeûne sont nombreux : il est une purification, une élévation spirituelle, une protection contre le feu de l’Enfer, une intercession dans la vie dernière…
L’hiver est ainsi en quelque sorte les journées portes ouvertes de la piété. On y trouve aussi des soldes spirituelles pour réaliser de bonnes affaires. Une occasion exceptionnelle pour initier nos cœurs à la pratique du jeûne, aux veillées nocturnes, aux invocations... et d’apprécier, de pérenniser ces bonnes œuvres tout au long de l’année. Que Dieu nous compte parmi Ses privilégiés.
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Première parution de la contribution sur le site de Participation & Spiritualité musulmanes (PSM).
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