La municipalité de Gisors, en accord avec la préfecture de l’Eure, a émis, vendredi 5 octobre 2018, un arrêté municipal portant sur l’interdiction d’usage d’un pavillon aménagé en lieu de culte musulman dans la ville. L’arrêté évoque un « danger pour la sécurité du public » et des raisons purement administratives.
Une inspection réalisée au mois de mars de cette année a révélé une non-conformité aux « normes des établissements recevant du public », a rapporté le maire LR Alexandre Rassaërt après avoir indiqué que d’autres lieux de culte ont eu droit à la même inspection.
Reconnaissant en effet que des travaux s’imposent pour faire de ce pavillon aménagé une mosquée digne de ce nom, Ahmed Chaaib, président de l’association musulmane Espoir à Venir qui gère le lieu de culte, a soulevé que « des travaux étaient programmés dans le cadre d’un dépôt de permis de construire soumis en août dernier auprès des services municipaux ».
Les quelques dizaines de musulmans qui utilisaient cette salle de prière aménagée entendaient utiliser les lieux pour les prières jusqu’à l’octroi du permis de construire, mais les autorités locales en ont décidé autrement.
Face à cette déconvenue, la paroisse catholique de Gisors a tendu la main à l’association musulmane dès la fermeture de son pavillon en lui donnant l’accès à leurs locaux, selon le site Actu, pour la célébration des prières du vendredi, les activités de distribution alimentaire et d’enseignement religieux en arabe. Un exemple par l'action de solidarité interreligieuse que les fidèles musulmans saluent.
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Reconnaissant en effet que des travaux s’imposent pour faire de ce pavillon aménagé une mosquée digne de ce nom, Ahmed Chaaib, président de l’association musulmane Espoir à Venir qui gère le lieu de culte, a soulevé que « des travaux étaient programmés dans le cadre d’un dépôt de permis de construire soumis en août dernier auprès des services municipaux ».
Les quelques dizaines de musulmans qui utilisaient cette salle de prière aménagée entendaient utiliser les lieux pour les prières jusqu’à l’octroi du permis de construire, mais les autorités locales en ont décidé autrement.
Face à cette déconvenue, la paroisse catholique de Gisors a tendu la main à l’association musulmane dès la fermeture de son pavillon en lui donnant l’accès à leurs locaux, selon le site Actu, pour la célébration des prières du vendredi, les activités de distribution alimentaire et d’enseignement religieux en arabe. Un exemple par l'action de solidarité interreligieuse que les fidèles musulmans saluent.
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