En pleine crise sanitaire liée au coronavirus, un décret du 1er avril paru jeudi 2 avril au Journal officiel ne laisse aucune place à l’ambiguïté : « Les défunts atteints ou probablement atteints du Covid-19 au moment de leur décès font l'objet d'une mise en bière immédiate. La pratique de la toilette mortuaire est interdite pour ces défunts. »
Face aux dernières recommandations du Haut conseil de la santé publique (HCSP) assouplissant la prise en charge des corps des patients cas probables ou confirmés du nouveau coronavirus, les autorités ont tranché en décrétant l’impossibilité pour les familles de faire pratiquer des toilettes mortuaires sous toutes ses formes, rituelles ou non aux défunts.
La mise en bière immédiate implique malheureusement pour les familles l'impossibilité de voir le visage de leurs proches décédées avant l'inhumation.
Cette interdiction est temporaire : elle court, pour le moment, jusqu'au 30 avril. La décision sera révisée selon l'évolution de la situation sanitaire dans le pays.
Le décret, prescrit dans la continuité des mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de Covid-19, précise également que « les soins de conservation (…) sont interdits sur le corps des personnes décédées ».
Face aux risques et aux dangers que représente le Covid-19 et sa propagation, le Conseil français du culte musulman (CFCM) a pris les devants dès le 27 mars en recommandant fortement aux musulmans de ne pas pratiquer de toilettes rituelles.
Lire aussi : Pourquoi le CFCM recommande de ne pas pratiquer les toilettes rituelles aux morts du Covid-19
Les cérémonies funéraires demeurent permises mais sous certaines conditions, expliquées ici.
Et aussi :
Face au coronavirus, une plateforme d'assistance spirituelle dédiée aux musulmans lancée par le CFCM
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Cette interdiction est temporaire : elle court, pour le moment, jusqu'au 30 avril. La décision sera révisée selon l'évolution de la situation sanitaire dans le pays.
Le décret, prescrit dans la continuité des mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de Covid-19, précise également que « les soins de conservation (…) sont interdits sur le corps des personnes décédées ».
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