© Jopanuwatd/Twenty20
Le confinement décrété par le gouvernement pour faire face à la crise sanitaire du Covid-19 aura eu au moins un effet positif : la baisse considérable du nombre de morts et de blessés dans les routes de France.
Les chiffres enregistrés par l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) font état d’un recul considérable de la mortalité de l’ordre de - 39,6 % et de - 55,8 % en mars et en avril 2020 comparé aux mêmes périodes de l’année 2019. Selon les premières estimations, la baisse est de - 63 % pendant les mois de confinement par rapport à la moyenne des mêmes périodes entre 2015 et 2019.
Le bilan est certes excellent mais attention à ne pas se réjouir trop vite : le mérite de cette réduction spectaculaire va aux mesures de confinement. Avec leur levée entamée depuis le 11 mai, synonyme de reprise progressive des déplacements personnels comme professionnels, les autorités redoutent une nouvelle et forte augmentation de la mortalité. Le nombre de morts a certes reculé au mois de mai (- 15,6 %) et en juin (-29,1 %) mais la baisse est nettement moins importante que les deux mois précédents.
Lire aussi : Après l'accident mortel sur l’A7, une famille brisée, une cérémonie religieuse pour les défunts célébrée à la Grande Mosquée de Lyon
Les chiffres enregistrés par l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) font état d’un recul considérable de la mortalité de l’ordre de - 39,6 % et de - 55,8 % en mars et en avril 2020 comparé aux mêmes périodes de l’année 2019. Selon les premières estimations, la baisse est de - 63 % pendant les mois de confinement par rapport à la moyenne des mêmes périodes entre 2015 et 2019.
Le bilan est certes excellent mais attention à ne pas se réjouir trop vite : le mérite de cette réduction spectaculaire va aux mesures de confinement. Avec leur levée entamée depuis le 11 mai, synonyme de reprise progressive des déplacements personnels comme professionnels, les autorités redoutent une nouvelle et forte augmentation de la mortalité. Le nombre de morts a certes reculé au mois de mai (- 15,6 %) et en juin (-29,1 %) mais la baisse est nettement moins importante que les deux mois précédents.
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Halte aux comportements à risque
D’autre part, « en raison de la crise sanitaire Covid-19, les Français devraient privilégier l'usage de l'automobile pour se rendre sur leurs lieux de vacances, principalement dans l'Hexagone », souligne l’ONISR. L’été est aussi malheureusement une période à risque durant laquelle l’ONISR enregistre trop souvent les pics de mortalité les plus importants de l’année. Le bilan de la mortalité peut en effet doubler par rapport à la période hivernale.
Enfin, durant le confinement, de nombreux automobilistes ont pris des libertés sur des axes beaucoup moins fréquentés en adoptant « des comportements à risque et/ou pris de mauvaises habitudes de circulation, en particulier concernant la vitesse » sans mesurer pleinement le danger qu’ils représentent pour eux-mêmes et pour les autres, rapporte l’ONISR, qui s’alarme de la forte hausse des grands excès de vitesse (supérieurs à 50 km/h au-delà de la vitesse autorisée) qui perdure pendant l’été.
Dans ce contexte, rappelle la Sécurité routière, « il est essentiel de respecter l'ensemble des règles de circulation, et de redoubler de vigilance, pour que ce retour sur les routes se déroule dans les meilleures conditions ». Alors prudence au volant pour « vivre, ensemble ».
En 2019, 3 244 personnes ont été tuées sur les routes de la France métropolitaine, soit 4 de moins qu'en 2018 selon le bilan annuel dressé par la Sécurité routière. 70 490 personnes ont été blessées.
En partenariat avec le numéro 74 de Salamnews
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Dossier spécial coronavirus : retrouvez tous nos articles sur la pandémie de Covid-19
Enfin, durant le confinement, de nombreux automobilistes ont pris des libertés sur des axes beaucoup moins fréquentés en adoptant « des comportements à risque et/ou pris de mauvaises habitudes de circulation, en particulier concernant la vitesse » sans mesurer pleinement le danger qu’ils représentent pour eux-mêmes et pour les autres, rapporte l’ONISR, qui s’alarme de la forte hausse des grands excès de vitesse (supérieurs à 50 km/h au-delà de la vitesse autorisée) qui perdure pendant l’été.
Dans ce contexte, rappelle la Sécurité routière, « il est essentiel de respecter l'ensemble des règles de circulation, et de redoubler de vigilance, pour que ce retour sur les routes se déroule dans les meilleures conditions ». Alors prudence au volant pour « vivre, ensemble ».
En 2019, 3 244 personnes ont été tuées sur les routes de la France métropolitaine, soit 4 de moins qu'en 2018 selon le bilan annuel dressé par la Sécurité routière. 70 490 personnes ont été blessées.
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