Voici un geste de solidarité qui a le mérite d'être souligné. Le diocèse de Lyon a lancé une initiave originale, mercredi 21 octobre, pour aider les plus démunis.

Inspiré par des prêtres d'un diocèse espagnol, il a invité les quelque 500 prêtres de la ville à verser leurs salaires à des organisations caritatives qui soutiennent « les victimes de la crise », soit 900 euros. Cette décision a été prise lors d'un grand rassemblement de ces prêtres en septembre dernier.

Cependant, personne n'a l'obligation de reverser l'intégralité de ses revenus. « Cet acte communautaire de solidarité n'appelle pas de publicité particulière, mais il ne veut pas rester secret non plus, pour qu'aux yeux des chrétiens ce geste de partage ait valeur d'encouragement », souligne le site Internet du diocèse.

Le permis de construire de la Grande Mosquée de Marseille a été accordé aux responsables du projet, mercredi 21 octobre. Il leur sera officiellement remis le 6 novembre prochain par le maire UMP de la ville, Jean-Claude Gaudin.

Avec un budget estimé à 22 millions d'euros, la future mosquée, qui verra le jour d'ici à 2011, s'étendra sur une surface de plus de 5 400m² (sur les 8 600 m² mis à disposition pour l'association), dans le 15e arrondissement de la ville, dont une salle de prière de 2 500 m² qui pourra accueillir jusqu'à 7 000 fidèles.

Le lieu de culte aura aussi une salle d'ablution, une bibliothèque, une librairie, une école coranique et un restaurant.

Dans un secteur qui représente près de 1 000 milliards de dollars dans le monde, pas étonnant que les banques internationales prennent les sukuk au sérieux.

Une importante filiale de la Banque mondiale, la Société financière internationale (SFI), compte investir 100 millions de dollars d'actifs de finance islamique dans les Bourses Nasdaq de Dubaï et Bahrein. Au lieu du taux d'intérêt, les sukuk (certificats d'investissement de finance islamique) reposent sur le principe musulman du partage des bénéfices qui découlent des projets financés.

Dans un communiqué, la Banque précise que « les sukuk halal de la SFI seront une émission libellée en dollars » et « sans remboursement planifié, avec une maturité de cinq ans ». Elles donnent une « part de propriété non divisée dans des actifs conformes à la charia » qui « soutiennent un ensemble de projets (...) dans des secteurs comme la santé, l'éducation et l'infrastructure » , rapporte l'AFP.

En France, des voix, notamment au sein du Parti socialiste, se sont levées contre l'introduction de la charia dans le système bancaire français. Ce mot a en effet une consonance gutturale bien idéale pour servir la cause de ceux qui y voient un danger pour la laïcité française, dernier étendard des politiques en passe de projets sérieux.

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L’organisation de défense des droits de l’homme, Human Rights Watch (HRW), a dénoncé, dans un rapport publié ce mercredi 21 octobre, les arrestations arbitraires dont ont fait l’objet les Ouïgours à la suite des émeutes interethniques de juillet dernier.

Selon des témoins cités par HRW, pas moins de 43 personnes, majoritairement des jeunes hommes d’une vingtaine d’années, ont été victimes de disparitions forcées lors de vastes opérations de nettoyage dans les quartiers ouïgours de la capitale Urumqi, au Xinjiang. L’un d’entre eux avait même 14 ans. Sommairement arrêtés par les autorités chinoises, ces hommes n’ont, jusqu’à présent, pas donné de nouvelles à leurs familles, inquiètes du sort qui leur a été réservé.

Ce rapport intervient à l’heure où 12 personnes – dont 11 Ouïgours – se sont vues condamnées à la peine capitale par la justice chinoise ces derniers jours. Selon Rebiya Kadeer, la dissidente ouïgoure en exil, 9 d’entre eux ont déjà été exécutés.

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Le verdict est tombé. Un maire de l'Isère a été condamné mardi 6 octobre par le tribunal correctionnel de Vienne à 18 mois d'emprisonnement avec sursis pour discrimination raciale.

Alain Tuduri, maire de Pont-de-Chéruy, était poursuivi depuis 2002 par SOS Racisme et des particuliers pour usage abusif et discriminatoire du droit de préemption, consistant à empêcher l’acquisition d’un bien à une personne du fait de ses origines étrangères et non à la poursuite d’intérêts collectifs légitimes pour la commune.

Selon l'AFP, Alain Tuduri devra également verser 8 000 euros pour préjudice matériel et 1 000 euros pour préjudice moral à l'une des plaignantes, 3 000 euros de dommages et intérêts à un autre plaignant, 1 500 euros de dommages et intérêts à l'association SOS Racisme et 3 000 euros d'amende.

Une enquête de gendarmerie établie qu'entre 1998 et 2003 53 % des acquéreurs d'origne maghrébine ou turque subissaient une préemption sur la commune de Pont-de-Chéruy. La décision du tribunal a été vivement saluée par SOS Racisme, qui y voit « une victoire importante contre les élus qui pratiquent la discrimination alors qu'ils agissent au nom de la République ».
« C'est un message très clair que la justice adresse aux élus », a déclaré à l'AFP Samuel Thomas, vice-président de SOS Racisme.

Présenté mardi 20 octobre par Michel Boyon, président du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), le premier baromètre de la diversité à la télévision est dans le rouge.

L’étude, qui a porté sur 16 chaînes gratuites de la TNT, du 8 au 14 juin 2009, sur l’ensemble de leur programmation (publicité comprise) révèle une situation très médiocre. Les JT « sont aujourd’hui les genres de programmes les plus discriminants », a déclaré Michel Boyon à l’AFP : 8 personnes sur 10 sur le petit écran correspondent aux profils les plus hauts de gamme. Les politiques menées ne seraient-elles pas suffisantes ?

De leur côté, des associations tentent d’apporter leur pierre au dur labeur. Le récent Livret blanc, publié par l’Association française des managers de la diversité (AFMD), qui dresse un état des lieux des mesures de la diversité et des discriminations mises en œuvre dans les entreprises, en est un exemple.

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Parmi les milliers de modèles d’agendas 2010 existants, un petit nouveau se glisse dans la fratrie. Un agenda un tantinet particulier : qu’elles soient chrétiennes, juives ou musulmanes, toutes les fêtes religieuses y ont leur place. Conçu par une dizaine de volontaires, le projet, né à Poitiers, a été encadré par Boubaker El Hadj Amor, imam de la Grande Mosquée de la ville, et l’archevêque Albert Rouet.

« Les uns et les autres se présentent de façon succincte. Trop succincte même. Mais croyants et non-croyants y découvrirons de nombreuses informations », a déclaré El Hadj Amor, dans la Nouvellerépublique.fr. « C’est un pas de plus vers l’unité », se réjouit Phillippe Maillard, prêtre de l’Église orthodoxe.

L’agenda, édité par les éditions Gilbert de la Porrée, réunit pas moins de six religions.

Cette année a vu naître également trois agendas de référence musulmane : l’agenda Gedis, dont la première version avait paru en 2008, le Wech’MechMech et l’agenda Waw Diffusion, qui connaissent du succès auprès des jeunes.

Trop alléchant, le marché du halal. Le géant européen du fast-food, Quick, s’est trouvé une nouvelle clientèle. Après l’expérience positive des menus Quick halal dans le quartier de Saint-Louis, c’est au tour de celui du centre commercial Le Merlan (nord de Marseille) de s’y mettre, depuis le 13 octobre dernier.

« Cela fonctionne très bien », nous assure une responsable manager. Le projet mûrit « depuis bien longtemps », poursuit-elle, « nous nous sommes rendus compte que cela intéressait la clientèle ».

Une initiative qui pourrait s’étendre à d’autres Quick de l’Hexagone. La certification halal a été apposée par la Grande Mosquée d’Évry. Sauf, évidemment, pour les menus « Bacon ». La mode halal en a décidément pour tous les goûts.

À l’affiche cette semaine, un film documentaire de 100 minutes, signé Simone Bitton.
Rachel revient sur la mort tragique de la jeune pacifiste américaine Rachel Corrie, écrasée en mars 2003 par un bulldozer israélien, alors qu’elle tentait d’empêcher la destruction d’une maison palestinienne.

La militante pacifiste tenait quotidiennement un journal de bord sur Internet jusqu’au jour de sa mort. Un documentaire poignant qui rappelle la situation au Proche-Orient, et laisse transparaître les failles d’un système censé protéger les ressortissants à l’étranger.

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Une blague ? Non. Après les cosmétiques halal et l’eau halal, voici la nourriture halal... pour chats. Un ingénieux entrepreneur malaisien, Halim Baba, 42 ans, a su se saisir du mot de l’année pour en faire son fond de commerce.

Des croquettes, des plaquettes de vitamines et des pâtés… Vita Cat se décline en plusieurs variantes. Depuis octobre 2008, c’est plus d’une tonne par jour qui sort de l’usine de Halim Baba, à Kedah, dans le nord de la Malaisie. Outre l’importante activité dans le pays, 15 000 kilos de nourriture halal pour chats sont exportés chaque mois à Dubaï, 8 000 à Brunei.

Vita Cat connaît un succès fulgurant, et est commercialisé dans les grands hypermarchés tels que Carrefour, Géant, Mydin et Jusco. Halim Baba a du flair. Il compte d’ailleurs bientôt lancer de la nourriture halal... pour chiens.

L’enseignement de l’islam dans les écoles publiques et privées italiennes n’est pas à l’ordre du jour. Pourtant, un tel enseignement serait, pour les élèves musulmans, une réelle alternative à l’enseignement catholique, facultatif mais dispensé dans toutes les écoles du pays.

L’initiative proposée par le gouvernement de Silvio Berlusconi trouve ses fervents opposants au sein de la Ligue du Nord, un parti populiste anti-immigrés italien. Pas étonnant, sauf que l’Église catholique s’est aussi prononcée contre le projet du vice-ministre au Développement économique, dimanche 18 octobre.

Pour le président de la Conférence épiscopale italienne, le cardinal Angelo Bagnasco, « l'heure (d'enseignement) de religion catholique se justifie par le fait qu'elle fait partie de notre Histoire et de notre culture. La connaissance du fait religieux catholique est indispensable pour la compréhension de notre culture ». En revanche, l’heure de religion musulmane « ne fait pas partie de notre culture ».

Selon le ministère italien de l’Éducation, le pays compte quelque 184 000 élèves musulmans. Autant de laissés-pour-compte, dont M. Bagnasco n’a pas l’air de se soucier.

Les quelque 450 000 musulmans de Seine-Saint-Denis l’attendaient depuis cinq ans. Le projet, défendu par le préfet Nacer Meddah, consiste en un abattoir mobile qui pourrait être disposé dès cette année sur l’aire des Vents du parc de la Courneuve, afin de permettre aux familles musulmanes de célébrer l’Aïd el-Kébir en bonne et due forme, et en toute légalité.

Le Conseil régional du culte musulman (CRCM) a signé une convention de cinq ans avec le conseil général de Seine-Saint-Denis. Reste à trouver un boucher agréé qui donnerait son accord pour organiser l’abattage de près de 1 200 bêtes, durant les trois jours de fête, du 28 au 30 novembre.

La communauté musulmane des Hautes-Pyrénées est sous le choc. La mosquée de Tarbes a été victime d’inscriptions racistes, dans la nuit du mercredi 14 au jeudi 15 octobre, avant 3 heures du matin.

« Les ratons de mort et la sale race dehors », des étoiles de David et chandelles à sept branches, c’est ce qu’on pouvait lire sur les murs et portes de la mosquée, avant que les employés de la ville ne viennent recouvrir d’une peinture blanche ces inscriptions outrageantes.
Cela ne s’était jamais produit depuis la création de la mosquée, en 1993. L’enquête se poursuit.

En 1987, le père Wresinski et 100 000 défenseurs des droits de l’Homme se sont rassemblés sur le parvis du Trocadéro, à Paris, pour exprimer leur solidarité avec le quart-monde. En 1992, cette journée fut reconnue par l’ONU comme Journée mondiale du refus de la misère. Depuis, ce sont des milliers d’individus, d’associations culturelles et cultuelles, d’organisations humanitaires qui se mobilisent partout dans le monde pour faire résonner la voix des plus démunis.

Dans son rapport annuel, publié jeudi 15 octobre, Médecins du monde (MDM) s’inquiète des « entraves à l’action humanitaire » en France. « Les Roms et les Comoriens de Mayotte ont été les premières victimes de la politique du chiffre et de la peur en matière d’immigration », explique au Monde le président de MDM. L’organisation humanitaire a par ailleurs déjà été assignée en justice pour avoir aidé des Roms.

Selon le sondage « Les Français et la faim dans le monde », publié le 16 octobre, les Français font plus confiance aux ONG et à l’ONU qu’au gouvernement français et autres institutions internationales européennes. Ce sont plus d’un milliard de personnes qui vivent dans des conditions d’extrême pauvreté dans le monde.

Une cérémonie historique aura lieu ce samedi 17 octobre à 11 heures, qui rassemblera les représentants musulmans de Nanterre (92), Patrick Jarry, le maire de la ville, et Patrick Strzodra, préfet des Hauts-de-Seine, pour la pose de la première pierre de la future Grande Mosquée de la ville.

Elle remplacera la mosquée actuelle, et sera plus « moderne », s’inscrivant dans le cadre d’une « requalification urbaine, sur un nouveau site permettant la création d’un lieu de prière et d’échange culturel de plus de 5 000 m2 », précise un communiqué.

Le rapport Goldstone a été approuvé vendredi 16 octobre par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, par 25 voix contre 11 abstentions et 6 contre, dont les États-Unis. Cinq États n’y ont pas participé, dont la France et la Grande-Bretagne.

Alors que la situation des Palestiniens ne cesse de s’aggraver ces derniers jours et requiert une intervention internationale urgente, Paris a estimé que le vote était « prématuré », regrettant qu’il n’y ait pas eu de « véritable discussion » autour du rapport.

Pour le vice-Premier ministre israélien, cette décision du Conseil est une « farce diplomatique », « nuisible au processus de paix ». Les mouvements palestiniens sont pour leur part satisfaits. « Nous espérons maintenant que le rapport sera porté devant le Conseil de sécurité de l’ONU », a déclaré à l’AFP le négociateur palestinien Saëb Erakat. Le rapport du magistrat Richard Glodstone examine les crimes de guerre et contre l’humanité commis durant l’opération « Plomb durci » à Gaza, l’hiver dernier.

Lire aussi : [Israël vs ONU : un rapport de plus à la poubelle ?]urlblank: http://www.saphirnews.com/notes/Israel-vs-ONU-un-rapport-de-plus-a-la-poubelle_b1592802.html

Coup d’envoi, dimanche 18 octobre, de la campagne électorale pour les présidentielles et les législatives qui auront lieu le 25 octobre, en Tunisie.

Deux candidats du parti radical de l’opposition ont d’ores et déjà été écartés de la course, car jugés « non conformes à la loi électorale ». L’opposition parlementaire a avancé trois candidats, mais le président sortant (sic) Zine El Abidine Ben Ali, au pouvoir depuis 1987, est porté grand favori.

Son parti, le Rassemblement constitutionnel démocratique (RDC), soutenu par les organisations syndicales et patronales les plus influentes, rassemble 2,7 millions d’adhérents. Le prochain mandat de Ben Ali – si jamais il était élu (!) − sera sans doute le dernier, à moins que la loi qui fixe à 75 ans l’âge limite pour se présenter aux élections ne soit sur un coup de tête modifiée.

En Europe et ailleurs, ces élections passent presque inaperçues. Ben Ali plaît décidément beaucoup...

Tollé en Allemagne après la proposition, il y a quelques mois, des représentants de la communauté turque d’adopter des jours fériés islamiques pour tous les écoliers allemands, quelle que soit leur religion, dans le but de favoriser l’intégration des musulmans. Kenan Kolat, président de la Communauté turque en Allemagne, estime qu’il faudrait « au moins choisir un jour férié » parmi les fêtes du calendrier musulman. « Ce serait un signe de tolérance », ajoute-t-il, dans un appel publié dans le quotidien Berliner Zeitung.

À Berlin, où parfois plus d’un élève sur deux est musulman, la proposition enchante quelques-uns et en crispe d’autres, qui y verraient le début d’une cacophonie où toutes les religions (juive, bouddhiste, sikh, etc.) voudraient imposer leurs jours de fête.
Mercredi 14 octobre, le Conseil central des musulmans a jugé la proposition non recevable, craignant notamment les effets islamophobes qu’une telle loi pourrait provoquer.

En septembre, le Sénat de Berlin avait donné un non-lieu sur une décision de justice prise dans la ville-État de Berlin, qui avait rendu possible à un jeune lycéen l’accomplissement de ses prières dans son établissement scolaire.

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2-0. C'est le résultat du match tant attendu, dont est ressortie victorieuse la Turquie face à l'Arménie, mercredi 14 octobre, à Bursa.

Les deux présidents turc et arménien se sont retrouvés pour cet événement sportif qui scelle le début de la réconciliation entre les deux pays. « Nous n'écrivons pas l'Histoire, nous sommes en train de la bâtir », a déclaré Abdullah Gül lors de son entretien avec son homologue arménien, selon le compte rendu d'un diplomate turc. Des colombes ont d'ailleurs été lâchées en signe de paix.

L'hymne arménien a cependant été fortement sifflé malgré la demande du speaker de cesser les huées. Un car transportant des journalistes arméniens a aussi été la cible de jets de pierre par des supporters turcs. Aucun blessé n'a été dénombré.

Le match retour pour les qualifications du Mondial 2010 intervient quatre jours après la signature du protocole de Zurich entre la Turquie et l'Arménie, censé mettre un terme à un siècle d'hostilités.

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La Commission football loisirs (CFL) a eu le dernier mot. Pour avoir refusé début octobre de jouer un match contre le Paris Foot Gay (PFG) « par crainte de subir une instrumentalisation de la part de ce club mettant en avant l’homosexualité de ses joueurs », le club de football amateur Créteil Bébel (CB),a finalement été exclu de la CFL.

Une décision prise le soir du mardi 13 octobre, au terme d’une réunion de son comité directeur, appelé à statuer sur cette affaire. La veille du match, qui devait les réunir le 4 octobre, le Paris Foot Gay avait reçu un courriel du Créteil Bébel en ces termes : « Désolé, mais par rapport au nom de votre équipe et conformément aux principes de notre équipe, qui est une équipe de musulmans pratiquants, nous ne pouvons jouer contre vous, nos convictions sont de loin plus importantes qu’un simple match de foot, encore une fois excusez-nous de vous avoir prévenus si tard. »

Une déclaration jugée homophobe par le PFG et que conteste le dirigeant du CB, Zahir Belgharbi, pour qui c’est le nom de l’équipe qui dérange, et non les membres qui la composent. « Nous avons renoncé à cette rencontre, non pas par homophobie (...) mais tout simplement parce que le nom de ce club ne nous semblait pas refléter notre vision du sport, qui est pour nous exempte de toute revendication communautariste, ethnique ou religieuse, ou liée à une quelconque orientation sexuelle », précisaient les joueurs dans un communiqué transmis à l’AFP par leur avocate, Me Bénédicte Puypassant.

La décision de la CFL a été saluée par SOS Racisme, mais pourrait avoir pour conséquence l’émergence de nouveaux clubs à caractère communautaire, pourtant si décrié par ailleurs. Une nouvelle page dans l’Histoire du foot français.